AZAWAD

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الجمعة، ١ ذو الحجة ١٤٣٢ هـ

Taisons les rumeurs!

Nous tenons à travers ces lignes porter à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale le dangereux jeu auquel étaient en train de jouer certains internautes et autres dignitaires et politiciens proche du régime central de Bamako qui n’ont aucun intérêt à ce que l’Unité du Peuple de l’Azawad se réalise. Cette unité est la condition sine qua none pour atteindre le but ultime auquel nous aspirons c'est-à-dire : le droit à l’auto- détermination.

Depuis les récents événements en Libye et dans le Septentrion malien, des rumeurs affolantes circulent au sujet de nombreuses choses. Ces rumeurs de tous ordres s’ajoutent à la campagne de désinformation et à la propagande entretenue sur la toile mondiale et autres médias internationaux par les détracteurs de la cause du Peuple Azawadi ; semant du coups la psychose et la panique générale dans les esprits des populations les plus fragiles de l’Azawad : enfants, femmes et vieillards !

D’abord localement, les rumeurs que nous évoquons font état de certaines choses inimaginables par le temps qu’il fait : notamment des remous sociaux et autres réchauffements de la tension entre les communautés de l’Azawad et probablement la naissance d’une nouvelle rébellion.
Nous apportons ici un démenti formel à toute cette campagne d’intoxication qui vise à faire échoué le Projet de notre peuple, lequel projet commence à recevoir le soutien de la communauté internationale.
Que la société civile et toutes les composantes du vaillant Peuple de l’Azawad et l’opinion publique nationale et internationale sachent que, ces allégations sont déniés de tout fondement et ne reposent sur aucun fait avéré ; au contraire elles contribuent à alimenter la campagne d’intoxication en cours !

Sur la scène internationale, les experts occidentaux de la bande Sahélo- saharienne se donnent à toute sorte d’analyse de la situation: A.Q.M.I serait en train d’utiliser l’Azawad comme base arrière, et serait en train de courtiser les combattants rentrés de Libye pour mieux s’en donner à son Business d’enlèvement d’occidentaux dans la bande Sahélo- saharienne» ; là également, nous démentons avec la dernière énergie ces fausses informations qui n’engage que ces analystes.

Que l’opinion publique nationale et internationale sachent que les combattants rentrés de Libye n’ont nullement pas l’intention de jouer le jeu d’A.Q.M.I, ni de se laisser emporter par les tentations de quelles que nature quelle soit. Au contraire, nos compatriotes rentrent au bercail avec une panoplie de projets : notamment ces du développement durable de leur terroir, la sécurisation de l’ensemble des populations azawadies dans toutes leur composantes : Songhoy,Touareg,Arabes,Peuls, de leurs biens, la lutte contre les cas isolés de banditisme et autres enlèvements de véhicules œuvre de groupuscules armés incontrôlés,une grande campagne de sensibilisation pour lutter contre tout endoctrinement quelconque par A.Q.M.I et la reconstitution du tissu social local afin de réussir l’Unité du Peuple de l’Azawad !

Ce qui se passe concrètement dans le septentrion malien, c’est que depuis plus d’une année une grogne sociale était née, un mouvement social et révolutionnaire dénommé : Mouvement National de Libération de l’Azawad a vu le jour. Il couvre l’étendue du territoire des trois régions du Nord, il est animé par des jeunes cadres issus de l’ensemble des sensibilités du septentrion, de la diaspora et décidés à sortir leur Peuple de la gabegie, du despotisme, et du néocolonialisme malien hérité de la France ; à travers une lutte politique et intellectuelle basée sur le Droit et les valeurs démocratiques universelles.

Un autre facteur qui envenime la psychose qui régnait déjà : le silence des autorités maliennes.
Depuis les récents évènements on constate que, les autorités maliennes se réfugient derrière un silence qui ne dit pas son nom.
En tout état de cause, l’attitude et le comportement des autorités maliennes auront des conséquences dont seul l’Etat malien sera tenu pour responsable !

الخميس، ٢٩ ذو القعدة ١٤٣٢ هـ

Nous jurons par la Révolution intellectuelle, et les Valeurs Démocratiques universelles de défendre la Cause Azawadie jusqu’au bout !

Au nom d’ALLAH le tout miséricordieux, le très miséricordieux.

Nous jurons par la Révolution intellectuelle, et les Valeurs Démocratiques universelles de défendre la Cause Azawadie jusqu’au bout !

Le peuple de l’AZAWAD, à travers le Mouvement National de Libération de l’AZAWAD appelle le peuple malien et les autorités de la République voisine du Mali à la reconnaissance pure et simple de ses droits bafoués depuis plus de cinquante ans. Le peuple Azawadie, politiquement isolé, socialement marginalisé, économiquement asphyxié; et meurtrie tant dans son âme que dans sa chaire pendant plus de 5 décennies a décidé de mener une lutte politique sans merci contre la colonisation dont il fait l’objet.


Nous avions fait parvenir antérieurement aux autorités politiques du Mali, dans des documents que nous leur avions adressé nos revendications politiques, par conséquent, ces autorités doivent faire preuve de discernement.
Le Mouvement National de Libération de l’AZAWAD, exige de l’Etat malien qu’il reconnaisse sa responsabilité dans les crimes suivants commis contre le peuple azawadie :
- Crimes de guerre, lors de la répression de la révolte de l’Adrar des Ifoghass en 1963;
- Crimes de guerre et crimes contre l’Humanité, lors de la rébellion armée de 1990 ;
- Génocide organisé avec création des milices : décimation des village, campements, viols et empoisonnement des puits et marres en 1995;
- Crimes politiques et crimes contre l’Histoire et la Civilisation depuis 1960 à nos jours : assassinats, morts d’Hommes, guet –happens, aberration grave de l’histoire, pillage de la culture et usurpation de l’Identité, le tout basé sur une marginalisation sans précédant ;
- Crimes économiques et environnementaux: décimation des cheptels, troupeaux, fermeture des marchés forains des zones nomades et incendie des aires de pâturage.


La liste de ces crimes organisés est déjà parvenue à toutes les organisations internationales de défense des Droits de l’Homme, et des discussions sont en cours pour constituer et déposer un dossier conséquent devant la Cour Pénale Internationale et auprès de tous les tribunaux à compétence Universelle, notamment les tribunaux belges.

Une fois que le Mali aura reconnu son entière responsabilité dans tous ces crimes organisés, la voie pourrait être ouverte vers des pourparlers politiques, sur la base des conditions fixées antérieurement dans les documents que nous avions fait parvenir aux autorités maliennes.
Quant à la France, elle doit jouer pleinement son rôle et assumer entièrement sa responsabilité dans cette affaire qui est aussi la tienne.

Dire que la France est un pays démocratique et souverain, qui a des grandes ambitions pour la démocratie et la défense des Droits de l’Homme dans le monde, n’est pas chanter l’éloge de l’ancienne métropole du Mali, mais une façon de lui rappeler certains de ses Devoirs passer sous silence depuis des nombreuses décennies ; notamment l’aspiration des peuples autochtones, à la démocratie, à la souveraineté et à la liberté.
Que la France se souvienne des lettres de chefs des tribus de l’Azawad adressées au Général DE GAUL dans les années 50 demandant toutes l’Indépendance et la souveraineté pour le peuple azawadi. Ces lettres et bien d’autres documents secrètement gardés dans les archives de l’histoire coloniale de la France, témoignent plus aujourd’hui qu’hier de notre aspiration à la liberté et à l’émancipation, mais aussi à la démocratie et au Droit des peuples à la souveraineté.

La France reste et demeurera toujours l’amie de l’AZAWAD. Pour consolider cette amitié vieille de plusieurs décennies ; elle doit exécuter tous les devoirs que lui imposent ses ambitions de Démocratie et de Justice Universelle. Pour ce faire, elle doit de prime abord défendre cette cause combien juste et noble, devant les Tribunes Internationales ainsi que devant tous les Organismes Internationaux de défense des Droits de l’Homme, en brandissant les preuves de notre marginalisation ; de l’aberration de notre Histoire dont le Mali a déchiré toutes les pages qui retracent la vaillance de notre peuple, son aspiration à la souveraineté et l’authenticité de sa culture. Les preuves des atteintes portées à notre Civilisation : notamment les pillages de tous ordres de notre culture si légendaire.

- Les preuves de non assistance au peuple en danger : les catastrophes naturelles,telles les sécheresses des années 1963 ; 1973 ; 1980 ; 1984 ont eu comme contrecoups des grandes famines et des maladies tropicales mortelles qui, ont décimé une grande partie de notre peuple ;
- Les preuves de l’asphyxie de notre économie : les mêmes sécheresses ont également eu pour corollaires la déchéance de l’environnement et autres maladies animales qui ont anéanti l’essentiel du cheptel base de l’économie du peuple de l’AZAWAD.

Des autres grandes démocraties du monde : les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la Russie, nous attendons un soutien proportionnel aux valeurs démocratiques, sociales et judiciaires que ces grandes Nations défendent.

Au sujet de l’aspiration à l’émancipation et au droit des peuples à la souveraineté, un sage de chez nous s’interrogeait en ces termes : « Faut-il qu’un peuple disparaisse, pour qu’on sache réellement qu’il existe ?»

Il est grand temps que Justice soit faite !

Le M.N.L.A : c’est notre choix, la lutte politique et intellectuelle c’est notre Droit, et l’Azawad c’est notre Toit !

Vive la démocratie, vive l’aspiration des peuples à la souveraineté, vive la liberté d’expression et vive l’AZAWAD !

APPEL à l’Unité du peuple de l’AZAWAD

Le Mouvement National de l’AZAWAD appelle à l’unisson l’ensemble des tribus Azawadiennes.
Cette unité est la condition sine qua none pour atteindre le but ultime vers lequel nous tendons.
La conscientisation de toutes les filles et de tous les fils de l’Azawad est la chose dont nous avions le plus besoin aujourd’hui que jamais, car nous entamons une lutte longue et éprouvante : éprouvante parce que l’occupant de notre territoire et ses acolytes ont dressé devant nous beaucoup d’obstacles qu’il nous faut franchir ; longue parce que l’oppresseur et ses compères nous ont tendu des nombreux pièges qui prendront du temps à déjouer.

Chers frères et sœurs, cher Peuple de l’AZAWAD, à chaque fois que vous émettiez un doute au sujet des idéaux que nous défendons, figurez-vous que la lutte que mène le M.N.L.A est juste et nécessaire. Cette justesse se justifie par l’occupation de notre terre natale, l’oppression de notre Peuple et l’exaspération de nos sœurs et de nos vieillards.
A un contemporain de dire <>
Chers frères et sœurs, souvenez-vous que le Peuple de AZAWAD était jadis uni comme un seul homme c’est pourquoi il opposa une résistance farouche aux colons français malgré le déséquilibre des forces en présence dans les années 1900.

Pour nous affaiblir et détruire notre Unité, le colon scinda notre Peuple en Tribus sans demander notre avis c’était la politique de : diviser pour mieux régner.

- Avant-hier encore pour déstabiliser l’Unité du Peuple de AZAWAD et affaiblir nos forces, l’occupant malien dressa des frères qu’il organisa en milice armée contre des frères. Une tentative des plus malicieuses pour déchirer le tissu social azawadien. C’est dire combien le Mali nous redoutait et nous redoute toujours.

- Hier, il s’était servit de nos frères comme bouclier humain pendant les conflits armés de : 1990 ; 2006 et 2009.
- Aujourd’hui lorsque nous avions compris son stratagème et changer de fusil d’épaule pour sortir du joug et de l’oppression dans lesquels il nous a maintenu depuis plus de 50 ans, celui-ci change de stratégie.

Le Mali est en train d’organiser au moment où nous écrivons ces lignes des frères en milices politico judiciaires sous la couverture d’associations et autres O.N.G locales. Cette abominable idée vise la constitution d’un contre-pouvoir politico judiciaire qui ne dit pas son nom aux fins de nous dresser socialement, culturellement et politiquement les uns contre les autres. Parce que la lutte que nous menons aujourd’hui est politiquement et juridiquement légitime à tous égards. Et que l’option d’une quelconque répression est écartée à tout point de vue.
Le Mali use de tous les moyens à sa disposition pour nous discréditer et ternir l’image de notre Peuple.

Aujourd’hui, il nous taxe de tous les mots : esclavagistes, racistes, bandits armés, narco- trafiquants, terroristes….mais tout ça n’est que pur mensonge !
C’est parce que nous avons malgré l’occupation et l’oppression enregistrer des progrès notoires depuis 1960 à nos jours sur tous les plans.
Socialement et culturellement, notre Histoire et notre Identité se sont affirmées aux yeux du monde entier ; économiquement nous constituons un poids de taille dans la balance économique sous- régionale et politiquement nous nous sommes imposés en affirmant à qui de droit notre engagement à reconquérir notre terre : l’AZAWAD.

O Peuple azawadi ! N’est-il pas temps de t’en rendre compte des agissements combatifs du Mali et de ses autorités politiques et te réconcilier avec toi-même ?

L’envol de l’unité à laquelle nous appelons aujourd’hui fut donné par nos ancêtres au début du 20e siècle lorsque des armées bien structurées et organisées croisèrent le fer aux colons français dans l’AZAWAD.
Qui ne se souvient de Fihroun AG AL Ensat, de Kaocen AG Kedda, Soni Ali Ber, Askia Mohamed, Askia Daoud, de Zeyd AG Attaher, de Alla AG Albacher, de Mossa AG Amistane ,de Arrigoullane , Illadi Ag Alla, Mohamed Ali Ag Attaher, de Chaboune… ?
ou encore les tous récents : Mano Ag Dayak et Ibrahim Ag Bahanga.

Il est un devoir de conscience pour nous de parachever l’œuvre qu’ils entreprirent.

Pour ce faire, tous les cadres et autres intellectuels azawadis à la solde du gouvernement malien, ceux de la Diaspora, et tous ceux qui sont encore retissants doivent faire allégeance au M.N.L.A pour consoler nos sœurs et nos vieillards de leur exaspération et faire échec aux manœuvres politiciennes des détracteurs visant à faire de nous des éternels assujettis.

Souvenez-vous avec un artiste de chez nous que <> . Bannissons les querelles intestines et les conflits inter et intra communautaires fratricides qui ont jalonnés l’histoire récente de l’AZAWAD et ont meurtri son vaillant peuple pour opposer à toute entreprise désobligeante l’union des cœurs et des esprits dans cette lutte politico judiciaire acharnée où que nous soyons !

O Peuple de l’AZAWAD !<< éloigner vos tentes et rapprocher vos cœurs>> !

C’est à ce prix là seulement qu’on peut faire de l’AZAWAD une terre d’accueil, d’hospitalité légendaire, de Paix, un Pays verdoyant où nos sœurs chanteront le Paradis aux rythmes de la guitare, du tendé et des parades des dromadaires !

Vive la démocratie, vive l’Unité du Peuple de l’Azawad et vive le M.N.L.A !

الاثنين، ١٤ شوال ١٤٣٢ هـ

Interview with Abdoulahi ATTAYOUB, President of the organization "Survival Tuareg-Temoust"

Interview with Abdoulahi ATTAYOUB, President of the organization "Survival Tuareg-Temoust" http://www.un-ngls.org/spip.php?article3560 1. Could you tell us a little about the activities in your community and how you organize your work? What are some of your organization’s main objectives? Our organization "Survival Tuareg-Temoust" aims to promote the rights and interests of the Tuareg people around the world. It works to raise awareness of Tuareg culture through events (exhibitions, lectures, projections ...).Temoust also conducts advocacy work in international forums to raise awareness of the living conditions of the Tuareg people in their respective countries (Niger Mali, Algeria, Libya, Burkina Faso). 2. What are some
of the main issues emerging from the discussions at the 4th session of the Expert Mechanism? What do you expect to get out of it that you can take back home with you? Participation in the 4th session of the Expert Mechanism on Indigenous Peoples allows us to express the situation of the Tuareg people. It gives us an opportunity to discuss the relationships that the Tuareg communities have with their respective States and their position relative to the policies implemented by these States. This concerns the participation of Tuareg people in decisions that affect them. It is about exercising their right to decide on their own future and on development policies appropriate to their natural and socio-cultural environment. Also, we were able to discover the experiences of other organizations around the world. Exchanges with other delegations have enriched us and allow us to have a better understanding of our methods of action to pursue our objectives in the future 3. In your opinion, what are some of the main obstacles holding back progress in the full implementation of the UN Declaration of the Rights of Indigenous Peoples? For the UN Declaration on the Rights of Indigenous Peoples to be effective in the countries concerned, States must recognize its importance and the progress it can make as a basis for better governance. 4. What do you feel the UN System could do to help ensure the implementation of the recommendations stated in the Declaration at the national level? The UN should conduct awareness raising campaigns among governments and indigenous organizations informing them about the importance of the Declaration. Seminars and training sessions should be organized in the countries concerned to benefit institutional stakeholders and indigenous communities. The UN should also follow the human rights policies of States more closely, in particular those that concern indigenous peoples. In Africa the question of peaceful coexistence between different communities is essential in that it determines, to some extent, the rule of law. It is essential that a State can play an impartial role and ensure a balance that can stabilize a country. The UN should address this issue in its discussions with Member States. Moreover, the Expert Mechanism should o perate as a diagnostic tool that would alert the UN system on often ignored issues, because until today, indigenous peoples have no appropriate frameworks to address them.

Interviews de Moussa AG Acharatoumane avec une agence des Nations Unies sur la question autochtones et les touaregs dans l'Azawad. L'interviews est en anglais.)

1. Could you tell us a little about the activities in your community? What are some of the main objectives? My community (Tuareg) undertakes various activities to gain greater autonomy and to improve our conditions of life in the Sahara, notably in the Azawad (North Mali). The Tuareg in the Azawad are a population of nomadic origin – we move from one place to another according to the seasons and according to the pastures for our flocks. Since Mali’s independence, the Tuareg in the Azawad have been on a very difficult footing with the country’s central government as they have experienced oppression and marginalization – under the silence of the international community. Although, in 2006, agreements were signed that would grant the Tuareg with more autonomy over their territory, hostilities continue up to this day. New phenomena, such as illegal trafficking and terrorism are harming the indigenous populations. Moreover, the problems of climatic and environmental order are leading the Tuareg into poverty since they are loosing their main source of income which is based on livestock commerce. A change for the Tuareg would mean that their claims are taken into account, that they are given the right to manage their own internal matters and therefore would be able to gain back the liberty they lost since their lands were taken away.
2. What brings you to the 4th session of the Expert Mechanism? What are some of the main issues emerging out of this year’s discussions? What do you expect to get out of it that you can take back home with you? There are multiple reasons for my participation in this session. Meetings such as the EMRIP (Expert Mechanism on the Rights of the Indigenous Peoples) are a rare occasion for young Tuareg to be able to raise questions about the situation of the Tuareg in the Azawad in an international context; and to express the claims of their people. This year, the debate turned mainly to the following themes: “participation in decision-making,” “implementation of the Declaration on the Rights of the Indigenous Peoples,” and “the right of the Indigenous Peoples to education.” I have high expectations concerning the results of this fourth session of the EMRIP, especially in terms of the implementation of the Declaration. Moreover, I have high expectations concerning the raising of awareness among other indigenous delegates on the situation of the Tuareg in the Azawad. 3. In your opinion, what are some of the main obstacles holding back progress in the full implementation of the UN Declaration of the Rights of Indigenous Peoples? I will define three obstacles: 1. The delay of the application of this Declaration: First, it is a Declaration that is ignored by concerned populations. For example, very few Tuareg in the Azawad know about this Declaration. Therefore, there is a lot of work that must be done in raising awareness and, according to me, this could be done with the help of local native organizations and other civil society organizations to increase the popularization and broadcasting of this Declaration among indigenous populations. 2. The implementation of this Declaration could be realized if the UN system would give more support to indigenous organizations in order to reinforce their capacity to work with security and serenity. It would also be important for the organizations to find a field of work where they don’t need to be dependent on the central government. In the case of the Azawad, this would allow us to obtain liberty in our actions in the field and that can only be constructive for our populations. 3. There should be a system that obliges the countries that adopted this Declaration to increase their involvement in facilitating the work for the implementation of this Declaration, because the countries are generally the first ones to violate the items of this Declaration. 4. What do you feel the UN system could do to help ensure the implementation of the recommendations stated in the Declaration at the national level? What about in terms of promoting and protecting the rights of the more vulnerable groups within indigenous populations, including women, the disabled and the elderly? What about their participation in decision-making processes? The UN system should start by guaranteeing a certain liberty of work for the populations within States. It should also try to work more closely with the organizations on the ground by using those UN agencies that collaborate regularly with native’s organizations. In terms of the most vulnerable groups of the indigenous populations, there is a small exception in the Tuareg population; and that is the case of women. Women have always enjoyed many liberties and play an important role in promoting our rights. In the Tuareg community the women are engaged in many areas, some of them are engaged in the process of implementation of the Declaration. Also, women have always taken the role of knowledge possessors in our community; they are in charge of the teaching of the Tifinagh (Tuareg alphabet) to the children; and they compose most of the poems destined to encourage the men or teach the young the values of the Tuareg. They are also involved in political matters. An example of this is the association of the women of the Azawad created in Kidal some months ago. The UN should help these women through its different agencies to advance the indigenous questions in the Azawad. The role of a Tuareg woman within its community is an example to be explored in the framework of the emancipation of women at all the levels. 5. Which recommendations would you have for the Expert Mechanism to present at the Human Rights Council? Propositions: 1- Create special structures that will accompany the vulnerable people in their actions, to let them benefit to the maximum from financial support and from the acceptance of States at the different levels. 2- To allow more women to participate in the different meetings of the Expert Mechanism so that they are able to understand the issues at hand and take these issues into account into their activities. 3- The youth represent an important force with youth movements emerging around the world asking for a change in the highest levels of States and systems of governance. It is relevant in my opinion to try to accompany these young people in their actions, in their fight against all injustice in the world. http://www.un-ngls.org/spip.php?article3560

الخميس، ١٠ شوال ١٤٣٢ هـ

La Communauté Touarègue, victime à la fois des pro-Kadhafi et des anti-Kadhafi.

Communiqué de la Coordination Touarègue pour la Libye Le 8 septembre 2011 La Communauté Touarègue, victime à la fois des pro-Kadhafi et des anti-Kadhafi. Dans une récente alerte nous faisions état de la situation humainement désastreuse que vit la communauté Touarègue en Libye, pourchassée et assassinée par les insurgés au lendemain de la prise de Tripoli, ayant pour conséquences des fuites collectives vers les frontières algériennes et constitution des camps de réfugiés. Depuis hier, les pro-Kadhafi se sont à leur tour donnés à des exactions contre les Touaregs au motif qu'ils auraient décidé de se ranger du côté du Conseil national de transition (CNT). Depuis, tous les Touaregs du sud libyen ont fui vers les localités algériennes de Tarat et de Tinalkom, à 150 kilomètres de Djanet. Les insurgés et les pro-Kadhafi ne font plus la différence entre un Touareg libyen et un autre Touareg, ils sont bien décidés à les mettre « hors de la Libye ». Or, les 600 000 Touaregs libyens n'ont pas l'intention de se sacrifier, de quitter leur nation et de se retrouver exilés au motif qu'ils auraient dans un premier temps, soutenu un camp et dans un second temps l'autre camp. Nous en appelons à l'ensemble de la population libyenne de cesser immédiatement ces exactions pour l'intérêt et pour la cohésion de toute la Libye. En effet, la Libye de demain aura besoin de toutes ses forces vives pour se reconstruire et pour ne pas laisser une porte ouverte au chaos, à la guerre civile et à la mise sous-tutelle étrangère. Les parties à la conférence régionale sur la sécurité au Sahel doivent féliciter l'Algérie pour avoir accueilli les réfugiés Touaregs et l'encourager à ouvrir davantage ses frontières pour les nouveaux réfugiés et ce, jusqu'à ce qu'une solution durable soit trouvée. Ces parties ne doivent pas en outre laisser pour compte les nombreuses familles qui appellent au secours sous le prétexte qu'elles représentaient une source d'insécurité et d'instabilité pour la sous-région du seul fait qu'elles reviennent de la Libye, fuyant les atrocités et autres crimes dont elles font l'objet. Le Sud libyen, connu comme étant le territoire Touareg, n'abrite pour ainsi dire plus aucun Touareg à l'heure actuelle. Ils ont tous été chassés manu militari. Ce « génocide » doit cesser et l'opinion internationale doit contribuer activement à sa fin. Nous ne pourrons par ailleurs que regretter le silence préoccupant de la France sur ce sujet, elle qui a œuvré pour la libération de la Libye et qui a toujours eu et entretenu des liens étroits avec le peuple Touareg. Ishaq Ag Al Husseyni, Coordination Touarègue pour la Libye, Contact : coordination.touaregue@gmail.com

الثلاثاء، ١ شوال ١٤٣٢ هـ

Communiqué de la coordination touarègue pour la Libye


Communiqué de la coordination touarègue pour la Libye

Nous, la Coordination Touarègue pour la Libye, tenons à exprimer notre profonde inquiétude concernant la situation de communauté touarègue en Libye. Avec la chute de Tripoli, de nombreuses exécutions sommaires de civils touaregs ont eu lieu et ne cessent d’avoir lieu chaque jour. Un massacre gravissime se prépare sous l’œil des médias internationaux présents en Libye à qui nous demandons un traitement médiatique déontologique et responsable devant l’esprit de vengeance qui anime certains groupes d’insurgés.

Nous appelons le CNT, la communauté internationale, l’Otan, la Croix-Rouge, a respecter la convention internationale de Genève et à protéger les civils innocents et victimes du conflit.

Des témoignages nombreux et unanimes font état d’exécutions sommaires de civils touaregs dans la ville de Tripoli alors que la bataille pour le contrôle de la capitale continue.
D’autres témoignages recueillis dans le camp de réfugiés libyens de Debdeb en Algérie font état de menaces de massacres contre les civils touaregs dans le sud du pays notamment à Ghadames, les ‘rebelles promettant aux touaregs de leur faire payer par le sang le prix de leur prétendu soutien au régime de Kadhafi.
Actuellement plusieurs milliers de familles touarègues libyennes, notamment de Dereg et de Ghadames (Libye), ont pris la fuite vers l’Algérie par peur de massacre à leur encontre. La plupart ont trouvé refuge dans la commune frontalière de Debdeb (Algérie) distante d’une vingtaine de kilomètre de Ghadames.
Tous craignent aujourd’hui qu’un bain de sang vienne endeuiller l’issu d’un conflit dans lequel la communauté touarègue libyenne a été prise au piège entre deux forces. Soumise au joug Kadhafiste dans le sud, où les Kadhafa règnent en maitre depuis des décennies, suspectés d’être partisan du guide par les nordistes, les Touaregs libyens sont aujourd’hui la cible de l’esprit de vengeance des chebabs, au mépris des règles élémentaires de la convention de Genève.
Depuis le début du conflit, les civils Touaregs libyens ont payé un lourd tribut : beaucoup ont été enrôlés contraints et forcés dans le sud, sous le prétexte d’aller participer à des manifestations de soutien au guide, pour finalement se retrouver parachutés sur les fronts du nord. De nombreux militaires loyalistes touaregs ont été exécutés dans les casernes du nord par les officiers de l’armée libyenne parce qu’ils refusaient de participer à des opérations de répression avant l’intervention de l’Otan. Et ce dès le mois de mars 2011. Près d’un millier de militaires touaregs loyalistes ont péris dans les bombardements de l’OTAN lors de la bataille de Misrata. Parallèlement, plusieurs groupes isolés de touaregs libyens ont tenté de rejoindre la rébellion, avec plus ou moins de réussite, étant donné les difficultés de communication sur le terrain. La jonction a néanmoins eu lieu entre la rébellion et des groupes touaregs libyens pour les batailles de Zenten, Nalut, le poste frontalier avec la Tunisie et celle du Nefussa. Des rencontres ont eu lieu entre des représentants de la Coordination et le CNT dès le mois d’avril 2011 pour mettre en place une coordination entre les forces rebelles et les territoires du Sud.
Nous lançons un appel urgent aux forces armées du CNT, à l’OTAN, à la Croix Rouge et au Croissant rouge pour que cesse immédiatement l’esprit de vengeance qui prévaut actuellement au sein des forces armées rebelles et pour que soient garantis les droits élémentaires des populations libyennes conformément à la convention de Genève et à la résolution de l’ONU de protéger les civils libyens.
Au moins 200 000 personnes seraient concernées par les menaces de massacre en prévision de la chute du régime de Kadhafi.

Pour la Coordination des Touaregs pour la Libye
Ishaq Ag Alhusseyni
Contact : ishaq@wanadoo.fr / ghoumar@gmail.com

easthe Tuareg Coordination of Libya - Press Rele/Communiqué de la coordination touarègue pour la Libye



We, The Tuareg Coordination of Libya, wish to express a deep anxiety concerning the present situation of the Tuareg community living in Libya. Since the fall of Tripoli, there has been and continues to be many executions amongst Tuareg Libyan civilians.
The organization of a very serious massacre is being prepared under the eye of the international media. We demand that the press coverage be responsible and ethical concerning the spirit of vengeance that prevails amongst certain rebel groups.
We are calling the TNC, the International Community, NATO, the RED CROSS and all other international organizations to apply the standards of international law, as established in the Geneva International Convention, and to respect and protect innocent civilians and victims in the Libyan conflict.
The collected evidence is unanimous; many civil Tuaregs have been executed and continue to be in Tripoli. Tuaregs in the Libyan refugee camp of Debdeb in Algeria have reported of serious threats of massacre against members of their community in the city of Ghadames situated in the south of Libya.
“The rebels are threatening the Tuareg to make them pay the price by bloodshed of their pretended support to Kaddafi’s regime”
At the present time, several thousand Tuareg families, mostly from the regions of Dereg and Ghadames, have fled to Algeria by fear of reprisals. Most have found refuge in the town of Debdeb in Algeria located twenty kilometers of Ghadames.
The Tuareg community, who at the moment is trapped between two forces, fears a bloodbath. Forced to Submit to Kaddafi’s followers in the south, where the “the Kadhafa’s” have reigned for decades and suspected by the northern communities to be partisans of Kadhafi, the Libyan Tuaregs have become the target of acts of vengeance committed by the Chebab, despite the laws of the Geneva convention.
Since the beginning of the conflict, civil Tuareg Libyans have seen the fighting take a heavy toll within their communities. In the south, many were enrolled to participate in pro Kaddafi demonstrations and found themselves parachuted on the front lines of the conflict.
Since March 2011 and before NATO’s interventions, many military Tuaregs who refused to participate in repression operations were executed by army officials. Over a thousand military Tuareg loyalists have died since the bombing of NATO and during the battle of Misrata.
At the same time, several isolated Tuareg groups have tempted to join the rebellion, despite the communication difficulties. Collaboration succeeded between the rebels and Libyan Tuareg groups during the battles of Zenten, Nalut near the Tunisian border and Nefussa.
Since April 2011, several delegates of the Tuareg Coordination met with the TNC in order to organize coordination with the rebels in southern territories.
This is an urgent appeal addressed to the TNC’s armed forces, to NATO and to the Red Cross to immediately stop all acts of vengeance perpetuated by the rebel’s armed forces. Guaranties and elementary rights must be respected and applied in accordance with the Geneva Convention and the United Nations resolutions. Over 200 000 people are concerned by the threat of massacre in prevision of the fall of Kadhafi’s regime.
The Tuareg Coordination of Libya
Ishaq Ag Alhusseyni
Contact: ishaq@wanadoo.fr / ghoumar@gmail.com

الخميس، ٢٥ رمضان ١٤٣٢ هـ

"Urgence pour les civils touaregs victime de la guerre en libye"


Avec la récente chute de Kadhafi, plusieurs centaines de familles de la communauté Touareg vivant en Libye sont obligés de fuir le pays par peur de répression à leur encontre, notamment de Dereg et de Gadamesse (Libye) pour se refugier à dans la commune de Deb-Dab (Algérie) distante d’une vingtaine de kilomètre de Gadamesse. Nous lançons un appel solennel à la Croix-Rouge et à toutes les organisations humanitaires opérant dans la zone conflictuelle en Libye de ne pas laisser des massacres avoir lieu lorsque de nombreux libyens promettent à ces familles Touareg de leur faire payer leur soutien au régime Kadhafi au péril de leur vies.

الأربعاء، ٢٢ جمادى الآخرة ١٤٣٢ هـ

L’initiative de dialogue du Mouvement National de l’Azawad (M.N.A)

L’initiative de dialogue du Mouvement National de l’Azawad (M.N.A)

A

Son Excellence, Monsieur le Président de la République du Mali

Excellence,


L'Azawad est une immense région géographique ayant abrité l'une des plus vieilles civilisations de ce monde. Comme ce qu’en témoignent sa culture à travers les âges (écriture Tifinagh et Arabe), ainsi que des langues et des modes de vie adaptés à l'environnement. Cette notoriété historique et culturelle tend vers la dégradation totale d'où une dévalorisation dans la région à travers le temps des sites comme : Tin-bouctou, Tadamakate (actuel site d'Es-souk), Tombeaux des Askia.... Cette région et sa population, font face à des enjeux politiques (question du Nord...), économiques (exploitation des ressources du sous-sol...) et climatiques (désertification et sécheresses...).



Avant les indépendances Africaines, ce sont les Ulémas et les chefs de tribus et savants en général, qui étaient la référence dans la gestion des affaires sociales, culturelles et économiques des communautés de l'Azawad . Rôle qu'ils ont si bien fait et assumé. Dès la pénétration française dans le soudan-français, le peuple de l'Azawad a affiché sa volonté de non-soumission à une force étrangère. Avant le départ de la France, le peuple de l’Azawad à travers ses chefs de tributs et autres, grands commerçants et notables, ont dans une lettre adressée au président de la république française exprimé la volonté des Azawadiens de leur restituer leur terre.

L’Azawad connait depuis quelques années une crise inédite liée aux conséquences des aléas climatiques, de l’immensité de la région incontrôlée, qui est en phase de devenir le théâtre des opérations de criminalité de tous genres, en complicité avec des dignitaires du pouvoir centralisé malien sur cette terre ancestrale. Quant au non respect des droits fondamentaux de nos populations et la question des ressources de nos terres, nous constatons avec une grande amertume les défaillances.

Avec l'Avènement de l'indépendance, ayant conduit au rattachement du territoire de l'Azawad sans concertation de nos populations au Mali en 1960, les communautés de l'Azawad furent face à une déstabilisation de leurs organisations sociales, culturelles et politiques. Cela engendra une multitude de résistances (1963-1990 et tout ce qui s’en suit) contre la politique d'assimilation et d'acculturation, entachées d'actes douloureux et déplorables de massacres perpétrés contre le peuple de l’Azawad.

Nous vivons depuis 50 ans des rébellions infinies dont les pertes sont lourdes. Il est aujourd’hui temps de mettre fin à cette tragédie qui n’a que trop durée, cela pour le bien être du peuple malien mais aussi du peuple azawadien. Enfin que chacun s’occupe de l’épanouissement de sa population.

Pour ces raisons, Nous , Mouvement National de l’Azawad demandons au Gouvernement malien ce qui suit :

- La reconnaissance du droit à l’Auto-détermination du peuple de l’Azawad ;

- Prendre toutes les mesures adéquates pour la mise en œuvre de ce Droit ;

- L’ouverture d’une voie de dialogue avec les structures politiques du M.N.A dont la première condition est la reconnaissance du droit à l’auto-détermination du peuple de l’Azawad ;

- L’organisation d’un referendum en concertation avec toutes les structures de la société civile azawadienne et les partenaires étrangers ;

- Privilégier la voie pacifique pour la résolution de cette crise dans les meilleures conditions et éviter toute agression contre les azawadiens.

Dans l’attente d’une suite favorable, recevez monsieur le président nos salutations les meilleures.

Le secrétariat de bureau politique du Mouvement National de l’Azawad ( M.N.A)

الثلاثاء، ١٤ جمادى الآخرة ١٤٣٢ هـ

M.N.A : Arrestation d’un de nos journaliste (Malike Maiga ) et 3 autres personnes à Gao

M.N.A : Arrestation d’un de nos journaliste (Malike Maiga ) et 3 autres personnes à Gao
Lundi, 16 Mai 2011 15:53 mnamov
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Nous informons l’opinion National et International de l’arrestation arbitraire à l’ instant de 4 personnes dans la vile de Gao dont un journaliste ABDOUL Malik Maiga de la radio ADRAR KOIMA par les services secrets Maliens.

Les raisons de cette arrestation ne sont pas connues et nous ne disposons pas toutes les informations au moment ou nous diffusons cette information. ABDOUL Malik Maiga a été interpelé une première fois par le gouverneur de la région de Gao pour lui poser quelques questions suite a la diffusion d’information sur le programme du M.N.A (Mouvement National de l’Azawad) le vendredi dernier ;il a par la suite été relâcher après avoir été transféré vers un juge. Dans la journée du dimanche, il a diffusé des informations sur la carte géographique et politique de l’Azawad tout en donnant quelques explications.

Nous dénonçons avec rigueur ces arrestations et demandons la libération immédiate de nos amis dans les plus brefs délais. Ces actes témoignent du non respect de la liberté d’expression et de la violation des droits les plus élémentaires des Azawadiens. Le Malien démontre au monde une fois de plus son agressivité face aux actes pacifistes des Azawadiens.

Nous lançons un appel aux organisations international des droits de l’hommes notamment au RSF (Reporteur sans frontière) a venir en aide a nos amis afin qu’il retrouvent leur liberté.

Ces actes sont déplorables et injustifiable de la part d’un Etat qui se dit démocratique…



Secrétaire à la communication

Ougastan AG Ahmed

السبت، ٢٦ جمادى الأولى ١٤٣٢ هـ

Ousmane Ag Moussa, Tamikrest : à la jeunesse touarègue



Déclaration de Ousmane Ag Mossa

À la jeunesse touarègue:
Nous devons tous prendre conscience que nous appartenons à une communauté et à une culture. C'est cette culture qui fait notre force aux yeux des autres.
Il faut que la jeunesse touarègue s'investisse pour sa terre "l'Azawad", ses villes, ses villages et campements. Le développement de ces localités est un devoir individuel et collectif. Personne ne travaillera à la préservation de notre terre si nous ne le faisons pas nous-mêmes. Pour preuve, regardez ce qu'ont fait les États-Nations depuis 50 ans, regardez les conditions dans lesquelles nous vivons, l'abandon dans lequel se trouvent notre peuple et nos terres. Cette situation ne peut que déchirer le coeur de tous ceux qui aiment notre peuple.
Nous avons tous un devoir vis-à-vis de nous-mêmes. Ce devoir est de préserver notre culture et notre identité, de réclamer sans relâche nos droits fondamentaux, tant au niveau régional qu'international, de privilégier notre droit à l'autodétermination sans lequel il est difficile d'éradiquer le mal.
La jeunesse touarègue ne doit pas rester indifférente au fait que nous sommes devenus des étrangers sur notre propre terre. Nos villes subissent une politìque de peuplement qui est en train de nous tuer à petit feu. La vente de nos terres à des sociétés multinationales, sans notre consentement, est une dépossession avérée. Un peuple sans terre comme le nôtre, qui jusqu'à présent a toujours jouit d'espace et de liberté, souffrira de cette dépossession pour l'éternìté...
Au monde:
La communauté internationale ne doit pas rester sourde face à la possible disparition du peuple touareg qui serait une perte immense pour toute l'humanité. Le monde regarde aujourd'hui la souffrance des Touaregs. Mais peu de voix s'élèvent, peu de gens écoutent ce peuple qui brûle intérieurement depuis un demi-siècle. Les États-Nations pratiquent une politique de balkanisation de nos terres, et mènent une politique discriminatoire dans le but de nous faire disparaître comme en témoignent nos conditions de vie dans le dénuement.
Le monde doit apprendre à écouter le coeur des Touaregs et nous aider dans le sens de notre vision qui n'est autre que: "nous demandons que cessent immédiatement les injustices que nous subissons, que ce qui nous appartient nous soit restitué, c'est à dire nos terres et le pouvoir de déterminer notre propre destin. Les Touaregs veulent vivre en liberté sur leurs terres et mettre un terme à cette forme de colonisation qui prévaut depuis 50 ans et qui n'a que trop duré".

الأربعاء، ١٦ جمادى الأولى ١٤٣٢ هـ

Mouvement National de l’Azawad Premier congrès national Communiqué final



Lors de son premier Congrès National tenu du 15 au 17 avril 2011 à KIDAL, a été exposée en totalité, par les congressistes, la situation inquiétante de la région de l’Azawad due à l’occupation Malienne et aux conséquences catastrophiques à tous les niveaux. Il a aussi été question du vent de révolution qui souffle aujourd’hui dans le monde au niveau régional et international. Cela signifie que le monde traverse une période très importante de son histoire ou les peuples décident de leur devenir politique.
A cet effet
Le Mouvement National de l’Azawad (M.N.A) :
1- Confirme son engagement et son attachement au droit à l’auto-détermination du peuple Azawadien selon sa libre volonté, comme seule solution au conflit Azawad-Mali qui dure depuis 50 ans.
2- Renouvelle son appel au peuple Azawadien à adhérer au Mouvement et à son projet politique
3- Confirme que la priorité est au combat pacifique mais en gardant toutes les méthodes légitimes pour la révolution et la résistance
4- Appel le gouvernement Malien à un dialogue sérieux sur le principe de l’Auto-détermination
5- Appel la communauté internationale a assumé ses responsabilités vis-à-vis du non respect des droits les plus élémentaires du peuple Azawadien sur le plan politique, économique et culturel, bafoués par un système politique imposé par le Mali.
6- Affirme son soutien aux initiatives populaires qui ont pour objectif l’amour et la paix, et est contre tout projet destructeur soutenu par l’occupant dans l’Azawad.
7- Condamne toutes formes de terrorisme, qu’il provienne d’un Etat ou des groupuscules et met en garde contre son utilisation comme moyen de contestation pour violer les droits de l’homme ; et refuse toute présence suspecte, sous n’importe quelle appellation, sur le sol Azawadien.
8- Le Mouvement appel toutes les sociétés ou parties signataires d’un quelconque contrat portant sur les richesses de l’Azawad avec le Mali à revoir le dit contrat car il est illégale donc non garantie. Les intéressés peuvent être sujets de poursuites judiciaires.
9- Le Mouvement lance un appel urgent à la croix rouge, au HCR et aux autres organisations humanitaires à venir en aide aux familles Azawadiennes qui fuient les combats en Libye, plusieurs d’entre elles sont bloquées dans les frontières et celles arrivé sur place n’ont aucun soutient de la part du gouvernement Malien.
10- le Mouvement déclare son soutien sans conditions aux révolutions populaires, partout dans le monde et particulièrement celles de l’Afrique du nord, comme une partie indivisible du mouvement des peuples du monde, pour la liberté, la démocratie et le respect des droits Humains. Se sont des valeurs dont le Mouvement croit et s’engage à en faire une réalité vivante pour le peuple Azawadien.



Le Mouvement National de l’Azawad
Kidal le 17 Avril 2011

الجمعة، ١٧ صفر ١٤٣٢ هـ

Déclaration du Mouvement National de l’Azawad (M.N.A)


Communiqué de presse

Déclaration du Mouvement National de l’Azawad (M.N.A)
2010 dans l’Azawad (Nord du Mali) L’année du chaos sécuritaire, politique, économique et climatique

jeudi 20 janvier 2011

. Face aux crises successives dans la région de l’Azawad et à la nécessité d’y trouver des solutions, le Mouvement National de l’Azawad (M.N.A) a été jugé comme étant l’entité la plus pertinente pour répondre politiquement aux besoins et aux préoccupations du peuple Azawadi. Le Mouvement National de l’Azawad, né le 01 novembre 2010 à Tinbouctou, affirme que le peuple de l’Azawad, dans sa diversité, défend et valorise le dialogue participatif et l’écoute afin d’atteindre ses objectifs légitimes et de recouvrir tous ses droits historiques spoliés.

En réalité, il ne saurait y avoir de solution objective et durable au sous-développement ni aux problèmes sécuritaires, encore moins de réels projets de société, sans que la gestion de tous ces problèmes ne reviennent entre les mains des intéressés, les azawadiens, qui sont les premiers a être affectés, ceci non seulement pour l’intérêt de l’Azawad, mais aussi pour l’intérêt de la communauté sous régionale et internationale. Par ce communiqué, le M.N.A souhaite affirmer le retour des Azawadiens au premier plan dans la gestion totale de leurs affaires et trouver une solution définitive aux problèmes de leur région, qu’ils soient économiques, politiques ou sécuritaires, mais en rappelant que ceci ne saura se faire qu’en restituant aux azawadiens leur terre ainsi que sa gestion complète.

L’Azawad connait depuis quelques années une crise inédite liées aux conséquences des aléas climatiques, de l’immensité de la région incontrôlée, qui passe en devenir d’être le théâtre des opérations de criminalité de tous genre, en complicité avec des dignitaires du pouvoir centralisé Malien.sur ces terres ancestrales.

Nous dénonçons avec rigueur l’amalgame qui s’opère entre notre peuple et AQMI ainsi que ce qu’il en résulte.

Le cas de l’enlèvement de Michel Germaneau en est un exemple des plus symptomatiques : Le 19 avril 2010 cet humanitaire français est enlevé au Niger, puis détenu au Mali où il sera exécuté le 25 juillet 2010, trois jours après un raid franco-mauritanien contre une unité d’AQMI. Depuis sa mort, la presse française entretient la confusion totale et des amalgames répétés entre islamistes, intégristes, rebelles, tribus Touarègues, etc. Pour exemple, le journal français Le Monde a publié le 27 juillet 2010 un article accusant directement « le peuple touareg de soutenir les terroristes d’AQMI, de les héberger dans leurs campements et d’avoir ainsi pris part directement ou indirectement à la mort de Michel Germaneau. » Nous serions plutôt tentés de parler de la désinformation sur la question de sécurité dans l’Azawad .

Pour preuve, l’assassinat par l’AQMI de Sidi Mohamed Ag Acherif, le 12 Aout 2010 après celui du colonel Lamine ould Bou officier de la sécurité malienne dans son domicile à Tinbouctou en juillet 2009, fut à peine relayé par le pouvoir malien et encore moins par les médias internationaux. L’opposition du peuple de l’Azawad aux agissements d’AQMI ne date pas d’aujourd’hui. On note l’opération anti-terroriste lancée par la rébellion Touarègue en 2006 et qui s’était soldée par la mort d’Abou Haoula, une des têtes de cette organisation.

Nous témoignons de l’inquiétude des populations Azawadis surtout nomades vivant de la transhumance face aux conséquences pour la région saharienne suite à l’enlèvement au Niger, le 16 septembre 2010, de sept personnes travaillant pour le groupe Areva et la société Satom (Vinci), dont cinq ressortissants français, détenus sur le territoire de l’Azawad. Nous avons en mémoire le raid mené par l’armée mauritanienne en septembre 2010 près de Tinbouctou sur le territoire de l’Azawadi dans le contexte d’une offensive contre AQMI, qui a couté la vie a deux femmes et fait de nombreux blessés, le débarquement des troupes françaises à Ménaka (à 350 kilomètres a l’est de Gao), pour y mener l’assaut donné par les forces "françaises et nigériennes" s’est soldé par la mort des deux otages français pour qui nous avons une pensée. Toutes ces interventions ont eu lieu après une autorisation, qu’a donnée le président malien Amadou Toumani Toure, a quiconque voulant pénétrer le territoire Azawadien sous prétexte de lutter contre ce qu’il appel le terrorisme.

De plus, ces activités criminelles d’envergure internationale se font au vu et au su des autorités maliennes et dont l’Azawad paye les conséquences car elles jettent le discrédit sur toute cette région et ses communautés. A titre d’exemple est a noté le débarquement des tonnes de drogues d’un Boeing 727 dont l’épave avait été retrouvée en plein désert en novembre 2009 à Tarkint dans la région de Gao. Des convois de drogue escortés par des agents des forces de l’ordre maliennes, trafiquent des stupéfiants et des émigrés sous les yeux de tous, pour ne citer que cella, voici des témoignages de l’implication directe et de la participation du gouvernement malien dans tous ce chaos.

Tout ceci expose les peuples nomades à un danger sans précédent en plus de celui qu’ils connaissent depuis longtemps avec le gouvernement central malien. Ces populations sont entre le marteau et l’enclume. Pour toutes ces parties, elles ne sont que des proies faciles à exploiter, à accuser, à manipuler et à exécuter sans motifs comme en témoigne l’assassinat crapuleux et sauvage du Commandant Barka Cheikh et Mohamed AG Mossa à Kidal le 11 avril 2008 et des crimes dont jamais ni enquête menées, et ni famille consolées. L’histoire de l’Azawad en retient de ces crimes organisés.

En effet, pour certains, les Kel Tamasheq (Touareg) ne sont que des complices coopérants avec les islamistes, et pour l’AQMI, ils ne sont des associés des pouvoirs centraux. Leur désaccord fut manifesté avec les activités terroristes comme en témoigne un reportage de la chaine de télévision France24 en janvier 2008 dans lequel le chef de la rébellion Touarègue, Ibrahim Ag Bahanga déclare : « Nous n’avons pas de contacts avec ces gens là, c’est une campagne mensongère de la part du gouvernement malien pour porter préjudice aux Touaregs ». Egalement, Anne Saint Girons dans un article paru le 30/11/2010 dans le Monde : « Menés par l’appât du gain, les rescapés du GSPC se sont créés, grâce aux conditions géopolitiques particulières à la région sahélo-saharienne, un juteux fromage. Seuls les Touaregs seraient en mesure de les en chasser, d’autant que, de l’avis des experts, ils ne seraient que quelques centaines à tenir la zone. Il y faudrait une volonté politique locale qui n’existe pas et, surtout, l’abstention des puissances occidentales dont l’intervention ne ferait que renforcer leurs rangs. ».

Quand au mode de vie, la région saharienne souffre des variations climatiques avec l’avancée de la désertification qui perturbe et les hommes et leur mode de vie. L’Azawad a vécu, en 2010, l’une des plus grandes sécheresses de son histoire rappelant tristement celles des années 1973 et de 1985. Faisant des dizaines de morts parmi lesquels des enfants et des femmes ayant succombés à la soif et à la famine, des milliers de têtes de cheptel décimées par la sécheresse. De nombreuses familles se sont retrouvées appauvries par cette crise et sans aucun secours. N’ayant plus d’autres sources de revenues, beaucoup de ces familles ont été contraintes à l’exil. Encore une fois, face à cette crise majeure, la population de l’Azawad n’a pu que constater le manque de réaction des autorités nationales et l’indifférence de la classe politique malienne face à leurs malheurs.

L’accroissement des inégalités et de la pauvreté, l’exacerbation des frustrations identitaires, le contexte de violence et de suspicions généralisées à l’encontre du peuple de l’Azawad fait le terreau du pouvoir malien. Les azawadiens s’inquiètent de l’absence de prises en compte des ces problématiques et commencent a s’interroger sur le rôle des organisations des droits de l’homme, des médias et sur la cause du silence de la part de la communauté internationale face aux risques de disparition d’un peuple.

A la suite de ce qui a été dit, le MNA déclare :

Dénonce totalement toute forme de terrorisme qu’il provient de groupe d’individus ou Etatique, de même, le terrain d’échange et de transaction des otages qu’a fait le Mali de l’Azawad, comme moyen de financement du gouvernement malien pendant que les azawadiens ne gagnent que le déshonneur en salissant le nom de leur terre.

Dénonce toute intervention de toute nature sur le territoire azawadien qui ne cause que plus de conflits et encourage des actes terroristes dont seuls les azawadiens récoltent les conséquences.

il n’y a point de plus cher sur le territoire azawadiens que l’âme d’un azawadien, cependent les azawadiens refusent d’être le prix de quiconque a part d’eux-mêmes car ils ne sont la cause du malheur de personne et expriment leur sympathie à tous ceux qui ont perdus leurs proches suite aux actes terroristes ou aux guerres.

Nous lançons un appel solennel à la communauté internationale d’agir en prenant en compte et en respectant la vision des azawadiens en vue d’une résolution définitive de cette question jusqu’ici sans solution, dans l’intérêt du maintien de la paix et de la stabilité dans cette grande région du Sahara. Il en va de l’avenir de notre peuple.

Afin de parvenir à une garantie sûre, il est primordial et indispensable que l’ensemble de la communauté internationale reconnaisse le droit à l’autodétermination du peuple de l’Azawad.

Le M.N.A, considère le respect de son point de vue, sur ce qui concerne la résolution des conflits Mali-Azawad qui dure depuis 50 ans et des problèmes actuels qui en sont les conséquences, un point crucial pour atteindre une solution finale aux problèmes qui affectent les Azawadiens ainsi que la communauté régionale et internationale

Ougasstan AG Ahmed

Chargé de communication

Tel : +223 70225491