AZAWAD

AZAWAD

الأحد، ٨ رجب ١٤٣١ هـ


C'est le groupe de musique le plus célèbre du nord de notre pays. Il parcourt le monde pour faire connaître l'art des hommes bleus

Originaire de Tessalit dans la région de Kidal, Tinariwen "les déserts" en tamasheq, est un groupe de musique touareg bien connu sur la scène internationale.
Dans cette partie du Mali, les nomades mènent une vie dure et solitaire parfois. Pour combler le vide et oublier le quotidien difficile, les touareg improvisent des chants pour réduire les distances qu'ils soient à pied ou à dos de chameau, et ainsi dissiper leur blues.

Ces chants sont rythmés par le tendé. Un instrument traditionnel de percussion battu à la cadence des chameaux. C'est cette musique traditionnelle que le groupe Tinariwen tente de moderniser avec l'introduction de la guitare acoustique.

Au fil du temps, sa musique est devenue une sorte de mélange avec le rock and roll et le blues américain, sur fond de musique traditionnelle. Ce qui a permis à Tinariwen d'être adopté par les siens et de conquérir de nombreux mélomanes à travers le monde.
Initié par Ibrahim Ag Alhabib dit "Abraybone", Alhassane Ag Touhami et feu Intayaden, lors d'un festival à Alger en 1982, trois amis qui jouaient une guitare acoustique, puis le groupe "les voix du hoggar" leur a offert une première guitare électrique.

Après la signature du Pacte national en 1992 à Tamanrasset, c'est le retour de la paix, le groupe s'est consacré à la diffusion de la culture touarègue grâce à sa musique et à des paroles évoquant l'amour pour le désert et les souffrances du monde touareg. Certains membres du groupe qui avaient participé à la rébellion ont troqué les fusils contre des instruments de musique.

A partir de cet instant, Tinariwen participe à de nombreux festivals au Mali et en Europe. C'est en 2000 que le groupe signe son premier album "The Radio Tisdas Session" enregistré à Kidal par Justin Adams et Lo'Jo, un groupe français. Puis c'est l'album "Amassakoul" le voyageur en tamasheq, édité en 2004 qui confirme la notoriété du groupe. Tinariwen fait figure d'ambassadeur des touareg à travers le monde avec ses tournées en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et en Asie. Dès lors, le groupe partage la scène avec des grands groupes et des stars du rock comme les Rolling Stones, Carlos Santana, Robert Plant, Taj Mahal ou Elvis Costelle... Une tournée qui sera suivie de la sortie de leur troisième album "Aman Iman" (l'eau c'est la vie) qui vient confirmer le succès du groupe puisqu'il a été entre autre disque d'argent en Grande Bretagne.

Tinariwen est devenu une sorte d'emblème pour les touareg du monde entier. Actuellement en tournée en Europe, le groupe sortira dans quelques mois son quatrième album intitulé "Imidiwan" (les compagnons ou les amis) en tamasheq. Le groupe mis deux mois pour travailler sur cet album à Tessalit.
Entre chants d'espoir et de blues, Tinariwen, ces fils du désert réinventent la musique qui touche le corps, le cœur et l'âme. Tinariwen est le groupe le plus célèbre des groupes de musique touareg. C'est le messager de la culture du monde touareg.

Assaleck Ag TITA

TAMIKREST : La nouvelle génération de musiciens du Spécial Rock Music Touareg de l’Adrar des Ifoghas

Aux confins du Nord Mali, à 9 km de la frontière algérienne, est né le groupe Tamikrest, ce qui signifie « Jonction, nœud, connection… » en tamasheq. Dans cette petite localité de Tinzawatene située à 300 km de Kidal, la capitale de l’Adrar des Ifoghas, les premiers membres du groupe se sont adonnés à la musique touarègue, sans imaginer un seul instant que leur destin en serait bouleversé.

Ce groupe de sept jeunes musiciens, dont deux éléments féminins, est actuellement encouragé par l’ensemble de la communauté touarègue, déjà conquise par le style et le talent du célèbre groupe Tinariwen.

Le leader du groupe Tamikrest, Ghousmane ag Mossa, est un fan indéfectible du style de jeu du guitariste Ibrahim ag Alhabib, le « ténor » de Tinariwen.

A l’occasion de diverses manifestations à Kidal, à Bamako et dans les différents festivals - fête du chameau à Tessalit, festival d’Essouk, festivals d’Essakane et d’Adremboukane - Tamikrest a pu révéler son talent, en dépit de sa modeste logistique. Aujourd’hui, le plus jeune groupe de la région est plein d’avenir et son évolution est suivie attentivement par les dénicheurs de talent.

Le spécial rock music de Tamikrest est un savant mix de rock européen et de musique traditionnelle africaine. Leur mélodie est influencée par les Dires traits, Bob Marley et le tendé Touareg…

Les chansons de Tamikrest évoquent les souffrances des populations nomades du désert, l’amour, la solitude, l’exode, l’analphabétisme, etc. Au-delà, Tamikrest se donne pour mission de faire découvrir et apprécier la poésie tamachèque aux habitants d’un monde encore plus vaste que l’immensité de leur désert.

L’ascension de Tamikrest est liée à sa rencontre avec le groupe de rock australien Dirtmusic, lors du festival au Désert à Essakane, en janvier 2007. La musique n’ayant pas de frontières, une complicité spontanée s’est créée au cours des répétitions. C’est ainsi que Dirtmusic a sollicité la participation de Tamikrest à l’enregistrement de son album au studio Bogolan de Bamako, en 2008.

« C’est quelque chose de nouveau pour nous… » affirme Peter Weber, le producteur du groupe, rencontré lors de l’enregistrement de ce premier album intitulé « Adagh ». Cet album a été mixé par l’ingénieur du son Chris Eckman, membre du groupe Dirtmusic. La sortie du CD est annoncée pour février 2010.

Tamikrest et Dirtmusic feront une tournée de 10 concerts en Allemagne, en France, en Angleterre et en Slovénie, entre Mai et Juin 2010.

Tamikrest est, aujourd’hui, le seul groupe de l’Adagh à ne pas être composé d’anciens de la rébellion.. Cela signifie-il que la musique tamachèque aborde un nouveau tournant de son Histoire ?

Assaleck Ag Tita

Appel aux termites

Appel aux termites

Les précédents comme les présents !
Que les prochains ne soient pas contaminés !
Je ne participe pas main j’assiste !
Je ne juge pas main j’analyse !
Je ne jure pas main j’avoue !
Que le changement de l’Adagh dépend de l’union de ces fils.
Les précédents comme les présents !
Que les prochains ne soient pas contaminés !
Je les connais et je les compare des termites qui en voulant arranger dérangent.
Je rappelle aux Kel-Adagh que le développement n’est ni les constructions des routes ni des grattes ciel main plutôt la solidarité, la tolérance et l’union de entre ces hommes.
Les précédents comme les présents !
Que les prochains ne soient pas contaminés !
Je rappelle aux Kel-Adag que l’envie de manger la viande ne se fait pas mordre son propre doigt et que l’enfant qui a versé son aux est le seul responsable de ca soiffe.
Je sais que mon verbe sera le débat des étudiants, la haine aux ignorants, et la moral aux sages.

Rhissa ag Mahamad

الخميس، ٥ رجب ١٤٣١ هـ

"la pluie" la joie revient a l enfent "bleu"



La pluie a Egachar-Sadidan à 30 km nord de Kidal, à Ibdakan 40kms, Oued Telabit, à 100km du Oued Gatay, à 150 km nord Kidal sur la route de Tessalit et l’Oued de Kidal, même et aussi d’Ageulhok, à 160 km de Kidal et un peut partout dans la zone de Tessalit, au nord de Kidal et dans la zone, à deux jours de Menakak et Gao a la semaine passer et aussi au Niger.
Bientôt L’iswat, cela veut dire la fête. Car çava nous permettre de ne pas ce plaindre aux autres qui ont une autres idées sur ce que nous pouvons êtres…
Sachez, que nous les touareg somme fière, la pauvreté est un fait que nous vivons mais cela n’empêche pas notre fierté. Les faibles s’en sortent toujours car ils sont motivés, avec ou sans l’aide des autres.
Le monde utilise nos peines, aussi d’autres nous plaignent…depuis les années 70 ans nous accumulons les mauvais calculs, encore une fois, cette année les choses ne s’améliorent pas.
Nous ne sommes pas faibles, mais livrés a nous mêmes par les instances nationales et internationales. Nous combattons le désert depuis la nuit des temps…nous continueront sur ce chemin. De toute façon, même si on nous fait du mal, nous résisteront, nous sommes un peuple fort et puissant, qui garde son honneur et sa loyauté pour ses semblables.
Notre culture a toujours été en danger, les catastrophes naturelles mettent en péril notre survie, et le monde aussi contribue, par son indifférence, à oublier ce que nous sommes, que nous existons.
Tôt ou tard, nous luterons contre la haine et la discorde que la colonisation a semé entre nous pour nous diviser.
Ce qui était le plus difficile pour nous .
« Tihoulawen yayitma etilan»