La colonisation n’est pas une fatalité. Le peuple Azawad n’est pas condamné à la subir éternellement. Nous sommes soumis à l’une des plus infâmes politique de colonisation qui nous a réduit en petits ilots humains , ignorés, humiliés, niés dans leur droit le plus élémentaire : le droit à l’existence et à la dignité.
AZAWAD
الثلاثاء، ٣٠ أغسطس ٢٠١١
Communiqué de la coordination touarègue pour la Libye
Communiqué de la coordination touarègue pour la Libye
Nous, la Coordination Touarègue pour la Libye, tenons à exprimer notre profonde inquiétude concernant la situation de communauté touarègue en Libye. Avec la chute de Tripoli, de nombreuses exécutions sommaires de civils touaregs ont eu lieu et ne cessent d’avoir lieu chaque jour. Un massacre gravissime se prépare sous l’œil des médias internationaux présents en Libye à qui nous demandons un traitement médiatique déontologique et responsable devant l’esprit de vengeance qui anime certains groupes d’insurgés.
Nous appelons le CNT, la communauté internationale, l’Otan, la Croix-Rouge, a respecter la convention internationale de Genève et à protéger les civils innocents et victimes du conflit.
Des témoignages nombreux et unanimes font état d’exécutions sommaires de civils touaregs dans la ville de Tripoli alors que la bataille pour le contrôle de la capitale continue.
D’autres témoignages recueillis dans le camp de réfugiés libyens de Debdeb en Algérie font état de menaces de massacres contre les civils touaregs dans le sud du pays notamment à Ghadames, les ‘rebelles promettant aux touaregs de leur faire payer par le sang le prix de leur prétendu soutien au régime de Kadhafi.
Actuellement plusieurs milliers de familles touarègues libyennes, notamment de Dereg et de Ghadames (Libye), ont pris la fuite vers l’Algérie par peur de massacre à leur encontre. La plupart ont trouvé refuge dans la commune frontalière de Debdeb (Algérie) distante d’une vingtaine de kilomètre de Ghadames.
Tous craignent aujourd’hui qu’un bain de sang vienne endeuiller l’issu d’un conflit dans lequel la communauté touarègue libyenne a été prise au piège entre deux forces. Soumise au joug Kadhafiste dans le sud, où les Kadhafa règnent en maitre depuis des décennies, suspectés d’être partisan du guide par les nordistes, les Touaregs libyens sont aujourd’hui la cible de l’esprit de vengeance des chebabs, au mépris des règles élémentaires de la convention de Genève.
Depuis le début du conflit, les civils Touaregs libyens ont payé un lourd tribut : beaucoup ont été enrôlés contraints et forcés dans le sud, sous le prétexte d’aller participer à des manifestations de soutien au guide, pour finalement se retrouver parachutés sur les fronts du nord. De nombreux militaires loyalistes touaregs ont été exécutés dans les casernes du nord par les officiers de l’armée libyenne parce qu’ils refusaient de participer à des opérations de répression avant l’intervention de l’Otan. Et ce dès le mois de mars 2011. Près d’un millier de militaires touaregs loyalistes ont péris dans les bombardements de l’OTAN lors de la bataille de Misrata. Parallèlement, plusieurs groupes isolés de touaregs libyens ont tenté de rejoindre la rébellion, avec plus ou moins de réussite, étant donné les difficultés de communication sur le terrain. La jonction a néanmoins eu lieu entre la rébellion et des groupes touaregs libyens pour les batailles de Zenten, Nalut, le poste frontalier avec la Tunisie et celle du Nefussa. Des rencontres ont eu lieu entre des représentants de la Coordination et le CNT dès le mois d’avril 2011 pour mettre en place une coordination entre les forces rebelles et les territoires du Sud.
Nous lançons un appel urgent aux forces armées du CNT, à l’OTAN, à la Croix Rouge et au Croissant rouge pour que cesse immédiatement l’esprit de vengeance qui prévaut actuellement au sein des forces armées rebelles et pour que soient garantis les droits élémentaires des populations libyennes conformément à la convention de Genève et à la résolution de l’ONU de protéger les civils libyens.
Au moins 200 000 personnes seraient concernées par les menaces de massacre en prévision de la chute du régime de Kadhafi.
Pour la Coordination des Touaregs pour la Libye
Ishaq Ag Alhusseyni
Contact : ishaq@wanadoo.fr / ghoumar@gmail.com
easthe Tuareg Coordination of Libya - Press Rele/Communiqué de la coordination touarègue pour la Libye
We, The Tuareg Coordination of Libya, wish to express a deep anxiety concerning the present situation of the Tuareg community living in Libya. Since the fall of Tripoli, there has been and continues to be many executions amongst Tuareg Libyan civilians.
The organization of a very serious massacre is being prepared under the eye of the international media. We demand that the press coverage be responsible and ethical concerning the spirit of vengeance that prevails amongst certain rebel groups.
We are calling the TNC, the International Community, NATO, the RED CROSS and all other international organizations to apply the standards of international law, as established in the Geneva International Convention, and to respect and protect innocent civilians and victims in the Libyan conflict.
The collected evidence is unanimous; many civil Tuaregs have been executed and continue to be in Tripoli. Tuaregs in the Libyan refugee camp of Debdeb in Algeria have reported of serious threats of massacre against members of their community in the city of Ghadames situated in the south of Libya.
“The rebels are threatening the Tuareg to make them pay the price by bloodshed of their pretended support to Kaddafi’s regime”
At the present time, several thousand Tuareg families, mostly from the regions of Dereg and Ghadames, have fled to Algeria by fear of reprisals. Most have found refuge in the town of Debdeb in Algeria located twenty kilometers of Ghadames.
The Tuareg community, who at the moment is trapped between two forces, fears a bloodbath. Forced to Submit to Kaddafi’s followers in the south, where the “the Kadhafa’s” have reigned for decades and suspected by the northern communities to be partisans of Kadhafi, the Libyan Tuaregs have become the target of acts of vengeance committed by the Chebab, despite the laws of the Geneva convention.
Since the beginning of the conflict, civil Tuareg Libyans have seen the fighting take a heavy toll within their communities. In the south, many were enrolled to participate in pro Kaddafi demonstrations and found themselves parachuted on the front lines of the conflict.
Since March 2011 and before NATO’s interventions, many military Tuaregs who refused to participate in repression operations were executed by army officials. Over a thousand military Tuareg loyalists have died since the bombing of NATO and during the battle of Misrata.
At the same time, several isolated Tuareg groups have tempted to join the rebellion, despite the communication difficulties. Collaboration succeeded between the rebels and Libyan Tuareg groups during the battles of Zenten, Nalut near the Tunisian border and Nefussa.
Since April 2011, several delegates of the Tuareg Coordination met with the TNC in order to organize coordination with the rebels in southern territories.
This is an urgent appeal addressed to the TNC’s armed forces, to NATO and to the Red Cross to immediately stop all acts of vengeance perpetuated by the rebel’s armed forces. Guaranties and elementary rights must be respected and applied in accordance with the Geneva Convention and the United Nations resolutions. Over 200 000 people are concerned by the threat of massacre in prevision of the fall of Kadhafi’s regime.
The Tuareg Coordination of Libya
Ishaq Ag Alhusseyni
Contact: ishaq@wanadoo.fr / ghoumar@gmail.com
الخميس، ٢٥ أغسطس ٢٠١١
"Urgence pour les civils touaregs victime de la guerre en libye"
Avec la récente chute de Kadhafi, plusieurs centaines de familles de la communauté Touareg vivant en Libye sont obligés de fuir le pays par peur de répression à leur encontre, notamment de Dereg et de Gadamesse (Libye) pour se refugier à dans la commune de Deb-Dab (Algérie) distante d’une vingtaine de kilomètre de Gadamesse. Nous lançons un appel solennel à la Croix-Rouge et à toutes les organisations humanitaires opérant dans la zone conflictuelle en Libye de ne pas laisser des massacres avoir lieu lorsque de nombreux libyens promettent à ces familles Touareg de leur faire payer leur soutien au régime Kadhafi au péril de leur vies.
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