La colonisation n’est pas une fatalité. Le peuple Azawad n’est pas condamné à la subir éternellement. Nous sommes soumis à l’une des plus infâmes politique de colonisation qui nous a réduit en petits ilots humains , ignorés, humiliés, niés dans leur droit le plus élémentaire : le droit à l’existence et à la dignité.
AZAWAD
الثلاثاء، ٣١ يوليو ٢٠١٢
Ce reportage est très important pour aider à comprendre l'Azawad aujourd'hui. En réalité, ce qui se passe aujourd'hui n'est que le prolongement d'un combat qui a commencé en 1963, si ce n'est en 1958...
"AZAWAD, Exode et Résistance" est tourné en 1992. Il montre, pour la première fois, l'armée de l'Azawad. Dans son blog, Jena-Claude Honorat écrit :
"Ces Touaregs que le pouvoir central de Bamako traitait de bandits et de coupeurs de route étaient en fait formés, disciplinés et organisés en véritable structure militaire. L'armée invisible de l'Azawad montrait enfin son vrai visage au monde, mais ce reportage révélait aussi la présence de trente mille civils touaregs fuyant les massacres de l'armée malienne et réfugiés à la frontière mauritanienne dans un état sanitaire désespéré."
Voir le lien suivant : http://vimeo.com/34518414
Reportage publié avec l'autorisation du réalisateur, Jean-Claude Honnorat que nous remercions vivement.
Azawad : Arte-Reportage
Un reportage diffusé par ARTE le 29 juin 2012, rediffusé le 6 juillet 2012.
C'est l'un des rares documentaires qui reste objectif sur la situation dans l'Azawad depuis janvier 2012.
Le reportage est réalisé par Olivier Joulie et Laurent Hamida (ARTE GEIE / Camicas Productions - France 2012)
Présentation d'Arte :
10 avril 2012 : les touaregs du Mouvement National de Libération de l'Azawad déclarent unilatéralement l'indépendance d'un territoire grand comme deux fois la France dans le Nord du Mali.
Au lendemain de l'insurrection, une équipe d'Arte Reportage a pu se rendre au milieu des frontières poreuses du Sahel pour tenter de décrypter une situation extrêmement volatile et complexe où s'entremêlent différents mouvements : nationalistes Touaregs, groupes islamistes et djihadistes d'AQMI. Ces derniers, bêtes noires des chancelleries occidentales, ne cachent pas leur ambition : profiter du chaos pour enraciner le djihad aux portes de l'Europe.
Olivier Joulie et Laurent Hamida ont pu passer plusieurs jours à Gao, capitale du nouvel Etat revendiqué par les Touaregs, ville symbole devenue aujourd'hui l'enjeu de tous les combats politiques.
Puis, ils ont traversé les régions désertiques du Nord, fiefs des brigades de combattants d'AQMI, véritable plaie pour la région et pour les mouvements nationalistes touaregs si souvent associés à tort à des salafistes. A la frontière avec l'Algérie, puissance incontournable de la région -- l'aviation algérienne viole discrètement et en toute impunité l'ancien territoire du Mali - des réfugiés, piégés au milieu de nulle part, entre les deux pays, sont abandonnés de tous.
Stigmate d'un conflit post-colonial, vieux de presque 50 ans, notre équipe découvre la violence d'une guerre qui oppose Bamako aux Touaregs de la région depuis l'indépendance. Villages détruits, politique de terre brûlée, répression sanguinaire sur les populations : un terreau propice à l'enracinement et à la prolifération d'un islamisme radical qui tisse sa toile en se nourrissant des tensions régionales. Comme en Somalie ou dans les zones tribales pakistanaises... Ali témoigne de son parcours depuis l'armée malienne jusqu'aux combattants d'AQMI, l'endoctrinement par des prêcheurs venus du Pakistan, avant de rejoindre le mouvement indépendantiste Touareg.
Le constat est inquiétant. Face au statu quo militaire entre l'Etat malien en déliquescence, une organisation africaine, la CEDEAO, incapable de mettre sur pied une force militaire crédible, l'immobilisme de la communauté internationale, le Mouvement National de Libération de l'Azawad, qui représente peut-être aujourd'hui un dernier rempart contre l'intégrisme, risque de se faire dépasser par des éléments étrangers et radicaux. Dans cette hypothèse, la région échapperait alors à tout contrôle...
C'est l'un des rares documentaires qui reste objectif sur la situation dans l'Azawad depuis janvier 2012.
Le reportage est réalisé par Olivier Joulie et Laurent Hamida (ARTE GEIE / Camicas Productions - France 2012)
Présentation d'Arte :
10 avril 2012 : les touaregs du Mouvement National de Libération de l'Azawad déclarent unilatéralement l'indépendance d'un territoire grand comme deux fois la France dans le Nord du Mali.
Au lendemain de l'insurrection, une équipe d'Arte Reportage a pu se rendre au milieu des frontières poreuses du Sahel pour tenter de décrypter une situation extrêmement volatile et complexe où s'entremêlent différents mouvements : nationalistes Touaregs, groupes islamistes et djihadistes d'AQMI. Ces derniers, bêtes noires des chancelleries occidentales, ne cachent pas leur ambition : profiter du chaos pour enraciner le djihad aux portes de l'Europe.
Olivier Joulie et Laurent Hamida ont pu passer plusieurs jours à Gao, capitale du nouvel Etat revendiqué par les Touaregs, ville symbole devenue aujourd'hui l'enjeu de tous les combats politiques.
Puis, ils ont traversé les régions désertiques du Nord, fiefs des brigades de combattants d'AQMI, véritable plaie pour la région et pour les mouvements nationalistes touaregs si souvent associés à tort à des salafistes. A la frontière avec l'Algérie, puissance incontournable de la région -- l'aviation algérienne viole discrètement et en toute impunité l'ancien territoire du Mali - des réfugiés, piégés au milieu de nulle part, entre les deux pays, sont abandonnés de tous.
Stigmate d'un conflit post-colonial, vieux de presque 50 ans, notre équipe découvre la violence d'une guerre qui oppose Bamako aux Touaregs de la région depuis l'indépendance. Villages détruits, politique de terre brûlée, répression sanguinaire sur les populations : un terreau propice à l'enracinement et à la prolifération d'un islamisme radical qui tisse sa toile en se nourrissant des tensions régionales. Comme en Somalie ou dans les zones tribales pakistanaises... Ali témoigne de son parcours depuis l'armée malienne jusqu'aux combattants d'AQMI, l'endoctrinement par des prêcheurs venus du Pakistan, avant de rejoindre le mouvement indépendantiste Touareg.
Le constat est inquiétant. Face au statu quo militaire entre l'Etat malien en déliquescence, une organisation africaine, la CEDEAO, incapable de mettre sur pied une force militaire crédible, l'immobilisme de la communauté internationale, le Mouvement National de Libération de l'Azawad, qui représente peut-être aujourd'hui un dernier rempart contre l'intégrisme, risque de se faire dépasser par des éléments étrangers et radicaux. Dans cette hypothèse, la région échapperait alors à tout contrôle...
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